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EVADEZ-MOI
14 avril 2017

Dieu pardonne, lui pas ! ou le retour de Requiem, par Stanislas Petrosky

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Aujourd’hui sort en librairie la suite des aventures d’Esteban Lehydeux alias Requiem.

Comment ça vous ne savez pas de qui je parle ?

Voici de quoi vous rafraîchir la mémoire :

 

Je m'appelle Requiem et je t'emmerde de Stanislas Petrosky - EVADEZ-MOI

Un roman pas forcément à mettre dans des mains prudes et coincées mais jubilatoire pour les fans de Frédéric Dard. Il réussirait même presque à me réconcilier avec les curetons et les grenouilles de bénitiers.Requiem, c'est Estéban Lehydeux, curé de son état mais pas un curé comme on en voit partout.

http://atelierdelaulo.canalblog.com

 

Requiem revient et c’est un vrai régal.

Cette fois-ci, intrigué par un fait divers au Havre, Requiem reprend du service pour infiltrer un groupuscule néo-nazi de dockers.

Le moins catho de tous nos curés va devoir jouer les gros bras sans oublier de soulever la soutane pour le plus grand bonheur des donzelles qu’il croise.

4 ème de couverture :

Estéban Lehydeux, dit Requiem, est de retour. Le curé exorciste débarque cette fois sur le port du Havre.

Il y découvre un docker bien sous tous rapports – si, si ça existe –, accusé de meurtre ; une boîte d’import-export d’objets et de matériel pas bien catholiques ; un syndicaliste forcené mais pas mauvais bougre ; des fanas du troisième Reich ; et bien évidemment une accorte jeune femme tellement mal fringuée qu’il s’empresse toujours, dès qu’il la croise, de la déshabiller !

Entouré de ces drôles de paroissiens notre héros, un Don Camillo carburant à la bière plus qu’à l’eau bénite, va devoir jouer du goupillon et faire quelques entorses aux règles de son ministère pour parvenir à distinguer le bon grain de l’ivraie...

Ce deuxième épisode des aventures de Requiem est basé sur un fait réel : l’histoire de Jules Durand, qui défraya la ville du Havre en 1910. Cette sorte d’affaire Dreyfus dans le monde ouvrier est encore dans les mémoires de nombreux havrais.

Mon avis :

J’avais découvert ce style avec le premier opus qui avait été très surprenant, en tout cas pour moi.

Ce second volet reste dans le même ton : un langage assez vulgaire (non, pardon Requiem, grossier, pas vulgaire), en tout cas très « fleuri ».

Les situations sont toutes plus rocambolesques et cocasses les unes que les autres.

Je crois bien qu’il n’y a pas un seul chapitre où je n’ai pas ri, tout du moins souri.

Et que dire des « notes de l’auteur » ! Il y en a près de 80 et plus tordantes les unes que les autres.

J’aime cette impression que le héros s’adresse à son lecteur, qu’il nous malmène parfois, mais il nous connait tellement bien !

L’auteur semble réellement s’éclater, autant que son personnage.

On en oublierait presque la trame de cette histoire au profit de ces dialogues à la Audiard qui nous font revivre toute une époque du cinéma français.

Ce deuxième opus est encore meilleur que le premier.

Une vraie bouffée de rire et ça fait du bien !

 

L’auteur :

L'individu qui se cache derrière le pseudonyme de Stanislas Petrosky est français et vit en Normandie, à quelques kilomètres du Havre. Sa profession, thanatopracteur, n'est probablement pas pour rien dans son goût pour le crime et l'humour… noir. Cet auteur atypique voue un culte immodéré à Frédéric Dard. Sa plume est trempée dans la même encre. Résultat, on se passionne, on se gondole, on frémit, bref on se régale. La preuve c'est Patrice Dard, le fils de Frédéric Dard, papa de San Antonio, qui signe la préface.

 

  • Editeur : Editions Lajouanie (14 avril 2017)
  • Collection : ROMAN POLICIER, MAIS PAS QUE…
  • ISBN-13: 978-2370470812

 

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Commentaires
S
Merci pour ce beau retour de lecture Lau-Lo, bises.
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